vendredi 24 novembre 2006

Belle Ophélie

Courez jusqu'à moi, belle Ophélie
Emportée par notre zéphyrin complice
Plus vite que vous ne pourriez
Jetez-vous dans l'alcôve de mes bras

Octroyez à ma peau votre caresse
De brise & de braise
Votre cité : mon corps
Mon amour sa clef

Valsez, belle Ophélie, valsez !
Sirène perdue en les profondeurs
D'un lac de larmes
Où s'épanchent les fleuves d'amoureuses peines

Tressez le cyprès & l'if en couronnes
Que mon amère mémoire vous puisse à tout jamais relancer
Je me languirai moi, mon Ophélie
De vous ballades aux accrents de sidh

Mourez enfin, folle Ophélie
Par vos doutes & par votre innocence
Et qu'à votre nom les ondines
Aient resouvenance du verbe Aimer

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